"Un enfant blessé dans son intégrité, ne cesse pas d'aimer ses parents, il cesse de s'aimer lui-même… "
Jesper Juul
Si nous sommes tous différents, nous avons cependant des besoins de base qui nous sont communs.
Mais suivant l'accueil fait au "petit d'homme", ses besoins vont être plus ou moins satisfaits.
Le petit Etre a des données qui lui sont propres. Il est dès sa conception chargé de :
A partir de sa naissance, il va se retrouver totalement dépendant avec des besoins à satisfaire pour pouvoir, d'abord survivre, puis grandir, s'épanouir et ainsi vivre sa singularité .
Je fais le lien entre des besoins non pris en compte ou pas respectés ( très souvent inconsciemment !), et les blessures de l'âme chez le tout petit : Comment un besoin physiologique ,de sécurité et/ou d'appartenance, qui a été vécu comme non satisfait par le bébé ou l'enfant, a pu engendrer des sensations et sentiments blessants ? comment cela a contribué à une mauvaise estime de lui-même, à une difficulté d'épanouissement ?
Le bébé que nous avons été, a donc été plus ou moins satisfait dans ses besoins vitaux physiologiques (manger, dormir, respirer,éliminer) de sécurité ( stabilité, protection,sérénité ) et d'appartenance ( affection, Amour, considération ). Si c'était dans le plus, il a pu se sentir pleinement accueilli, pouvant être lui , dans ses besoins et envies. Dans le manque, l'absence, c'est un sentiment d'insécurité qu'il aura réveillé, qui peut aller jusqu'à une ou des blessures , d'abandon, de rejet ( référence aux blessures de l'âme de Lise Bourbeau ).
Face à çà, étant complètement dépendant pour survivre, il va s'adapter à " son monde", à sa Famille. Il va ancrer que si maman et/ou papa ( ou l'adulte qui l'accompagne), ne répondent pas à ses besoins, c'est que ses besoins ne sont pas légitimes, pas justes. Il va petit à petit, se couper de ses ressentis, émotions, de ses besoins . Il va se mettre très à l'écoute de ce qu'il pense que ses parents ou adultes, ont besoin pour ne pas être abandonné, rejeté, il va ainsi construire son futur adulte sur des croyances et des peurs et non sur sa singularité.
La perspective de passer à la retraite créait en moi quelques appréhensions. Pour en comprendre les raisons et aller une nouvelle fois dénicher ce qui pouvait se cacher derrière mes peurs, je décide d'aller vers Gilou Robin ,dont je connaissais l'activité en transgénérationnel. L'accueil que m'a réservé cette professionnelle m'a beaucoup surprise. Elle investit tout son être à l'accompagnement quelle propose. Après avoir pratiquée d'autres thérapeutes, c'est la 1ere fois que je ressens une telle collaboration. « L'écoute et l'accueil de l'autre à travers son état du moment" sont ses maîtres mots. En s'appuyant sur ses outils pédagogiques , dont certains sont créés par ses soins, elle permet d'avancer dans cette aventure du transgénérationnel au rythme qui s'impose. Rien n'est forcé, l'alchimie entre l'accueillie et le thérapeute va de soi. Après plusieurs séances d'expression d'émotions nouvelles, de mots libérateurs est apparu un nœud, un blocage issu de la génération de ma grand-mère paternelle. Je portais la mémoire d'une soeur de ma grand-mère morte à 3 ans. ( appelé le syndrome du Gisant). Cette découverte venait compléter une information que j'avais reçue lors d'une guidance. Après un rituel réalisé seule chez moi, j'ai pu ainsi libérer l'âme d' Augustine/Arménie et me défaire de cette empreinte. Ce fut un grand soulagement Je peux entamer cette nouvelle étape de vie plus sereine, plus proche de moi-même. Merci à Gilou d'offrir à ceux qui sont prêts, cette ouverture. En fait rien n'est grave, car tout peut se regarder avec les yeux de l' AMOUR.
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