"Un enfant blessé dans son intégrité, ne cesse pas d'aimer ses parents, il cesse de s'aimer lui-même… "
Jesper Juul
Si nous sommes tous différents, nous avons cependant des besoins de base qui nous sont communs.
Mais suivant l'accueil fait au "petit d'homme", ses besoins vont être plus ou moins satisfaits.
Le petit Etre a des données qui lui sont propres. Il est dès sa conception chargé de :
A partir de sa naissance, il va se retrouver totalement dépendant avec des besoins à satisfaire pour pouvoir, d'abord survivre, puis grandir, s'épanouir et ainsi vivre sa singularité .
Je fais le lien entre des besoins non pris en compte ou pas respectés ( très souvent inconsciemment !), et les blessures de l'âme chez le tout petit : Comment un besoin physiologique ,de sécurité et/ou d'appartenance, qui a été vécu comme non satisfait par le bébé ou l'enfant, a pu engendrer des sensations et sentiments blessants ? comment cela a contribué à une mauvaise estime de lui-même, à une difficulté d'épanouissement ?
Le bébé que nous avons été, a donc été plus ou moins satisfait dans ses besoins vitaux physiologiques (manger, dormir, respirer,éliminer) de sécurité ( stabilité, protection,sérénité ) et d'appartenance ( affection, Amour, considération ). Si c'était dans le plus, il a pu se sentir pleinement accueilli, pouvant être lui , dans ses besoins et envies. Dans le manque, l'absence, c'est un sentiment d'insécurité qu'il aura réveillé, qui peut aller jusqu'à une ou des blessures , d'abandon, de rejet ( référence aux blessures de l'âme de Lise Bourbeau ).
Face à çà, étant complètement dépendant pour survivre, il va s'adapter à " son monde", à sa Famille. Il va ancrer que si maman et/ou papa ( ou l'adulte qui l'accompagne), ne répondent pas à ses besoins, c'est que ses besoins ne sont pas légitimes, pas justes. Il va petit à petit, se couper de ses ressentis, émotions, de ses besoins . Il va se mettre très à l'écoute de ce qu'il pense que ses parents ou adultes, ont besoin pour ne pas être abandonné, rejeté, il va ainsi construire son futur adulte sur des croyances et des peurs et non sur sa singularité.
à 67 ans , je me dis que le temps qui passe devient le temps qui reste..... et que je dois vivre ce temps le mieux possible; il me restait des zones d'ombre dans mon histoire , et avec l'aide de Giloue Robin , je suis allée chercher mon héritage familial .. cette démarche m'a apporté des évidences , beaucoup de compréhension , de la paix , et peut être le pardon . Merci Fabienne , d'avoir mis Giloue sur ma route , c'est une belle personne qui ne sortira pas de mon cœur , tout comme Mr Hernandez n'est jamais sorti de mon cœur . je sais que le temps qui me reste sera plus serein. merci à Giloue , merci à fabienne , et en premier , merci à moi même , d'accepter de me bousculer Isabelle Raguin
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